Comment fonctionne le prêt participatif ?

pret participatif

Publié le : 24 janvier 20195 mins de lecture

Les nouvelles méthodes de financement pour les entreprises sont précises. Les habitudes sociales et professionnelles évoluent. Par conséquent, les entités de crédit et financières conçoivent des solutions de rechange agiles qui favorisent et encouragent l’octroi de prêts, comme le prêt participatif. Ce type de prêt se trouve à mi-chemin entre l’injection de capital par un investisseur privé et le prêt offert par les banques. Cette forme de financement tend à avoir des conditions d’accès assez simples et son intérêt est lié aux progrès de l’entreprise. En outre, son délai de remboursement très long en fait un outil de financement idéal pour les entreprises en phase de démarrage. Ce type de crédit a la philosophie et la raison de promouvoir la création de projets d’entreprise viables offrant des perspectives de croissance et de consolidation. Aussi appelé « Crowdfunding », il possède trois caractéristiques principales qui le rendent unique : les intérêts, l’amortissement et les conditions d’accès.

Des intérêts à long terme et flexibles

En général, ce genre de prêt à deux types d’intérêts. Le premier est toujours présent et représente l’intérêt lié au progrès de l’entreprise. Il s’agit donc d’un intérêt qui varie en fonction de différents critères d’évaluation, parmi lesquels le plus courant est le bénéfice net annuel. De plus, ce taux d’intérêt est généralement fixé avec des plafonds minimums et maximums. Par ailleurs, certains prêts ont aussi un intérêt fixe stipulé au moment de la formalisation du contrat. Cet intérêt est indépendant de l’évolution de la société et correspond généralement à un différentiel fixé par l’entité qui octroie le prêt, et il est généralement inférieur à celui des prêts en cours. Comme le stipulent de nombreux spécialistes dans ce domaine, tel que www.lesentrepreteurs.com, l’intérêt sur ce genre de prêt est donc beaucoup plus flexible que celui d’autres types de financement, car le montant des frais que l’employeur doit payer est adapté au progrès de la société elle-même.

Un amortissement plus favorable

Bien qu’il existe de nombreux produits et plateforme de financement sur le marché financier, ces prêts sont parmi ceux qui offrent les périodes d’amortissement les plus longues. Spécifiquement et selon qui accorde le prêt, le remboursement du prêt peut être prolongé même de 10 ans. Toutefois, un amortissement anticipé ne peut être effectué que si une augmentation du capital de la société est réalisée pour un montant identique à celui amorti. De plus, en cas d’annulation anticipée, on doit faire face aux commissions ou aux pénalités habituelles. En ce qui concerne les délais de grâce auxquels l’employeur peut être accommodé, c’est-à-dire le paiement de frais réduits qui n’amortit que les intérêts, ils sont également plus longs que dans les prêts à usage.

Des conditions d’accès très abordables

Les conditions requises pour accéder à ce type de prêt sont étroitement liées à la viabilité de l’entreprise et à son type. Ainsi, lors de l’octroi de ce type de prêt, au lieu d’exiger des garanties personnelles ou hypothécaires, les entités demandent un rapport détaillé sur le modèle d’entreprise. L’intention est de savoir dans quelle mesure la société a des perspectives d’avenir et s’il est prudent ou non d’investir de l’argent. Parmi les avantages de cette formule, il est également indiqué que les frais financiers liés à ceux-ci, tels que les éventuelles commissions ou intérêts, sont déductibles de la base d’imposition de l’impôt sur les sociétés. En outre, ces types de prêts sont subordonnés et leur priorité de paiement est inférieure à celle des créanciers normaux, ce qui permet de faire face plus facilement aux différentes dettes de la société. Enfin, ces prêts dits participatifs sont considérés comme des actifs nets aux fins de la réduction de capital.

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