Comment réduire et éviter les risques psychosociaux au travail ?

risques psychosociaux

Publié le : 10 septembre 20195 mins de lecture

Au travail, vous êtes souvent exposés à des situations connues sous le nom de risques psychosociaux en entreprise, qui, à la longue, peuvent avoir un impact majeur sur votre santé et sur votre rendu professionnel. Vu les nombreux dégâts occasionnés par les rps, il est important de trouver des moyens pour les réduire et pour les prévenir.

Les facteurs de risques

Plusieurs moyens de prévention des risques professionnels ont été présentés sur ce site. Mais, afin de mieux prévenir les risques, il faut en connaitre les facteurs. Ceux-ci sont généralement classés en six catégories. En premier, l’intensité et le temps de travail qui exigent du salarié des contraintes, de longues journées de travail, des horaires imprévisibles et des objectifs presque irréalistes en un temps record. Ensuite, pour certains emplois, il est exigé une conduite émotionnelle selon les circonstances. Cela vous oblige à cacher vos propres émotions pour afficher de la joie, de la tristesse ou de la compassion, afin de satisfaire les clients. De plus, vous vous retrouvez parfois à des postes où il vous est impossible d’avoir une latitude décisionnelle. Pour aller plus loin, vous vous rendez compte que vos relations sociales laissent à désirer. Que ce soit avec vos collègues ou avec vos supérieurs, vos rapports sont tendus, stressants ou dégradés. Ce stress ou ce malaise en entreprise peut être la conséquence d’un conflit de valeurs, qui se trouve être la cinquième catégorie des facteurs de risques psychosociaux. Il s’agit là d’un conflit entre les exigences de votre travail et vos valeurs personnelles ou professionnelles. Pour finir, il est important de ne pas négliger l’insécurité liée à votre situation de travail. Cela peut inclure la peur d’être renvoyé, d’être recalé de son poste ou l’avenir incertain de son travail.

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Les conséquences qui en découlent

Les rps provoquent des dégâts non seulement chez le salarié mais également pour l’entreprise. Les conséquences qui peuvent en découler chez le salarié, sont généralement : les troubles psychiques, des maladies cardiovasculaires et les troubles musculosquelettiques. Notez que ces risques dégradent réellement la santé mentale et physique de l’employé. Il est possible d’avoir des cas de tentative de suicide, de dépression, d’anxiété et de stress chronique. Du côté de l’entreprise, des dysfonctionnements se font ressentis car le personnel est touché par ces risques. Les absences sont de plus en plus notées, ce qui entraîne des licenciements qui n’assurent pas forcément de nouveaux recrutements. De plus vous pourrez remarquer la baisse de motivation, de productivité et de créativité des salariés. Tous ces aspects concourent à détruire l’image et la réputation de l’entreprise.

Moyens de prévention

Face à l’ampleur de l’impact que peut avoir ces risques, des analyses ont été faites sur les moyens à mettre en œuvre pour les éviter. Une toute première approche de prévention est d’étudier les facteurs de risques psychosociaux au travail et leurs conséquences. Ensuite il faut s’efforcer de créer des conditions favorables à l’épanouissement et à la santé mentale et physique des salariés. Les entreprises doivent être capables d’adapter les différentes tâches aux capacités des employés. Les travailleurs, dans un cadre plus stimulant et attractif, peuvent mieux échanger et dialoguer. De plus, des mesures préventives propres à toutes les situations possibles sont à prendre. Des experts proposent des préventions en trois temps : primaire, secondaire et tertiaire. La première représente toutes les actions qui sont menées pour éliminer les facteurs de risques depuis la source. Cela permet d’éviter les dégâts avant leur apparition. Difficile à mettre sur pied, la prévention primaire nécessite une étude approfondie des possibles anticipations. Lorsque cette étape ne présente pas de résultats concrets et que les symptômes sont déjà présents, il faut nécessairement passer à la deuxième phase. Cette prévention dite corrective, n’est utilisée que pour les facteurs liés à l’entreprise. Il s’agit donc de limiter les conséquences déjà observables sur la société. La dernière solution, qui est la prévention tertiaire, donne un signal d’alerte à l’entreprise. Elle intervient pour les cas des salariés qui sont atteints. Le but est d’éviter que les symptômes s’aggravent. Des actions urgentes sont donc mises en place, pour aider des employés qui sont arrivés au point de ne plus pouvoir reprendre leur travail.


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